Voici enfin, le récit de mon séjour à Toledo, dont j'ai déjà reçu beaucoup de commandes, et que j'ai pris soin de décorer pour mieux apprécier les accents et les photos sur ce nouveau 'blogger'
Dimanche (d'il y a 3 semaines déjà), vers midi le reveil fut rapide (après une amère cuite la veille, chez un polonais et ses kokoteuses), et après avoir essayé d’accelerer le rythme de kokote Loli pour la sortir de son lit, on se donne rendez vous à Tolede, car marre de devoir attendre nonchalant. Ensuite, dans le bus, je lui dis que pas la peine, puisque le prochain partirait dans l'heure qui suit, et je me retrouve enfin à Tolède vers 4h de l’aprèm. Thermomètre à 26 degres, j’attends l'autre bus pour aller au centre, et par la même occasion, je rencontre 2 filles, francophones, qui comme moi, se sont faits berner par les chauffeurs de lignes locales en sens opposé, et nous nous retrouvons à pied, à longer un trottoir aussi étroit qu'un sentier de fourmis en caravane d’été.
On monte donc, la belle coline ensoleillée, perchée derrière un long mur, qu'on passe à travers l'épaisse porte-tourelle , creusée d'un magnifique arc arabe, et qui servait de halte, aux preux chevaliers. (ne me demandez pas le nom de ces endroits, je ne saurai que vous faire une grosse moue compatissante). Finalement, on arrive, sans plan de ville, à une sorte de grand place, ou plaza mayor où l'on se repose quelques instants à l'ombre d'une terrasse. J'en profite donc pour apprendre un peu plus sur mes compagnons de citadelles séculaires de toutes les religions de ce pays. Suissesses, francophones, dans le médical, et en vacances d’études, elles repartaient le lendemain, et se trouvaient là par simple curiosité (avec un avant dernier jour presque assi sobre que le mien).
La ville en elle-même est comme un grand mont, aux bâtiments sortis de vos livres d’histoire médiévale et mélangé avec quelques exceptions très espagnoles, comme celui-ci , qui semble être l’original de Moncloa, et tant d’autres similaires à Madrid. Bon, ce qui est génial, à part les vues sur les plaines rouges terracota parsemés d’oliviers, de routes droites, plein de champs retournés, et les pointes aiguisées des clochers de bleds à côté,
c’est les ruelles sinueuses qui sont toutes surplombées, malgré leur structure en pyramide, par des églises, anciennes mosquées, ou synagogues et que tous les 100 mètres, se prête à contempler un monument de haute renommée historique. En voici un exemple , et par la même occasion, les fameuses suisses sans faire exprès de poser Je vous les introduit en vitesse, Flo à gauche, et Manu à droite. Vous allez me dire, que forcément, entre touristes, on trouve toujours des points communs, mais cette fois, je crois que c'est leur franchise, calme, et humour gourmand, qui m'épattaient, et me rappellaiant très fort certains d'entre vous, et l'esprit consensuel et rigolo de ma Belchique adorée. Soit dit en passant, cet étrange mélange air-co et fleurs est très populaire dans les casques anciens des villes de ce pays, mais le côté bourgeonant, tapissé de cette ville-ci, vous gagne par le soleil, les couleurs chaudes, et le doux arôme naturel, qui parsème les rues, et s'égare ailleurs où il rencontre celui de la pâtisserie .
En plus, c’est pas du tout prenant, que de marcher à travers des rues millénaires, qui semblent faire tous les détours, le plus souvent escarpés, pour éviter tous ces bâtiments posés là de la main d’un grand architecte. C'est peut-être par l'illusion, de la courte distance jusqu'au ciel bleu? Justement, voici une vieille amie qui s'élance de sa longue tour vers lui, nous arrivons à la cathédrale, qui ce jour là se portait magnifiquement. Nous sommes entrés par la porte des dévots, car la principale avait un secret, qui la maintenait fermée. Non seulement elle est imposante de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur, ses arches de pierre, ses petites sculptures sur les portes des saint apôtres, qui glorifient l’entrée, et racontent leur vies, es dorures, ses bois finement travaillés, mais, ce qui me plaît le plus, depuis que j'ai du en découper quelques uns au papier-soie coloré de gosse, et qui donne jamais bien sur ma caméra, c’est les vitraux en forme de rosace (n'oubliez pas de cliquer sur la photo pour voir les détails de plus grand)
Convaincus ?Moi en tout cas, oui, je sais pas encore quand est-ce que je reviendrai, mais mtn, parlons, des choses, les plus sérieuses.. Le masse-pain et les ‘toledanas’, desserts à base d’un petit pain, couvert des ronds bouts de sucre et amande, et dont l'intérieur guette dès le premier morceau, du ‘cabello de angel’ ou cheveux d’ange, une sorte de confiture, faite avec de fines coupures de potiron..et les magdalènes locales… mmmh, lorsque, peu avant de passer devant la cathédrale, nous sommes rentrés dans une confisserie, je me suis senti sauvé par ces mille délices originaires du coin, d’autant plus que j’en avais besoin pour soudoyer mon groupe d’anglais lors de ma présentation-évaluation le mardi d'après. Elles étaint là, étalées à l’unité, avec tout plein de commerage des passants qui les voyaient, et se courbaient pour les observer et les sentir de très près:..Bon, d’abord les magdelènes, elles se sont pas fait prier, avec un tout léger goût au gingenbre-citron, ensuite, plus dévoreux, les ‘toledanas’, qui ont subi de plein fout la faim des kokots, ont marqué le retour de ma faveur pour la pâtisserie espgnole (La Belge reste toujours la référence étalon, je vous rassure). Le massepain, quant à lui (prodige et fierté de cette ville), m’a bien servi lors de mon exposé en anglais, ou sans trop de détails, j’ai eu le bol de passer dernier, et comme je l’avais pas vraiment fait pour le mardi, je me suis rattrapé jeudi, avec cette fois une vraie présentation avec plein d’émotions, de photos et de clicks dans le pps, qui ont vivement intéressé la salle, tout autant que le sujet (l’histoire du masse-pain), et que j’en ai encore sur mon bureau au boulot, pour les creux avant repas, et lorsque je lis les forward de Valérie à Midi ;-).
Ah oui, mes amies suisses, avaient elles aussi des péchés mignons, et sous l’excuse de rapporter quelques souvenirs de retour, se ont pris des petis quarts de fromage 'manchego', et du jambon ibérique. Le résultat ne s'est pas fait attendre, après avoir succombé au caprice suisse,
les voici en train grignoter à toutes petites dents, l'envie soudaine et parcimonieuse de fromage, indescriptible et inqualifiable, sauf, si vous êtes suisses, et que vous mangez la croûte aussi :-)
Alors, après la cathédrale, nous nous rendons par ces mêmes ruelles à des endroits un peu moins fréquentés, aux noms inconnus, mais dignes de mon zomm télescopique
Le soir tombant, et l’heure tardant, nous nous dirigeons à nouveau vers la 'plaza mayor', où commence la descente rapide, et les au revoir à cette ville. Ah oui, encore une dernière avec Flo.
Qui devait attendre un peu, car sa caméra s’endormait elle aussi au moment de prendre les dites photos.
Alors, les photos du retour, sont elles plus rapides, mais tout aussi intéressantes car c’est elles qui vont fermer ce blog, pour l’instant, et donnent le ton véridique et rêveur aux futurs voyageurs qui viendront partager cette aventure..
Notons que la couverture de cette autre porte, est quand même la plus vieille, et celle qui attire l'oeuil du routard le soir, ou tôt le matin, lorsque l'envie vous prends de vous imaginer à une autre époque, et dans un autre lieu, dans le feu du soleil horizontal qui enflamme le ciel des trainées de nuage, se disperse par le vert des oliviers, dore les champs de blés et finalement, arrose et retourne l'ôcre de la terre et l'histoire des civilisations qui se sont retrouvées ici.
Quant aux Suisses, je m’en suis séparé à Madrid, en leur donnant des tuyaux tapas et chocolat chaud à Plaza del Sol, pour leur dernier repas ici, et semblaient s’être bien amusées à Madrid aussi aux dernières nouvelles.
Je vous envoie à tous mes sincères amitiés (pour ceux qui ont réussi à lire jusqu'ici bas), et l’espoir de vous revoir assez prochainement (une mise à jour rapide de mon nouveau Blog s’impose)