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dimanche 23 novembre 2008

Allons voir la neige!

J’ai posté il y a un temps, une mise à jour de mon Blog, sans trop d’ambages, et surtout sans rien vous dire.. Alors, à vos fauteuils, et METTEZ vous à jour.. Les photos et les fautes d’orthographe sont uniques dans leur genre,les aventures, fascinantes, avec des histoires d’amour, du drame, de l’humour, et du q..Lot J’en conviens, vous vous sentez délaissés, ou accaparés par tant d’info si pertinente, dès lors, je me décide de vous raconter mon dernier W-K, pour vous ré-familiariser à mes bonnes vieilles habitudes, lors de mon long séjour à Madrid Pendant la semaine passée, il a fait caillant, et sans aucun scrupule, m...dique ici à Madrid. Une grosse bouffée froide des Montagnes urales à tout simplement changé de saison pour de bon (ça passe très vite de l'une à l'autre ici), et au lieu de refroidir peu à peu le nord, blanchir les hautes cimes, et assécher le gazon, des monts et vallées, c’est en un soupir que la nature à mis sa robe d’automne. Heureusement, ce W-K là, comme la pluppart des madrilens, nous sommes partis chasser les flocons sur la 'sierra' pendant un moment, et oublier le gris, froid et humide de la semaine. Nous ne resentions là nullement l’appel à la cueillette sous les feuilles mortes ou la chasse d’écureuils rouges, non, juste un caprice, une virée, les images à la télé de la neige, avaient, au contraire, réchauffé nos coeurs, et surpris notre enfant caché, avide de sortir le traîneau, de sentir le froid Piquer lorsqu’on roulait sur la vallée, ou monceller des boules, et les décorer pour en faire des bonhommes de neige! Nous suivons donc la M-601, direction 'Nevacerrada' et nous arrivons d'abord près du barrage de Nevacerrada, dont la minuscule plage et l'eau font office de réserve de toutes les montagnes autour Les nuages sont bas, et l'air frais, d'une minute à l'autre tout peut se couvrir pour de bon, et nous arroser même de l'intérieur de la voiture.. La montée, en file indienne continue.. Une dernière, avant de passer la côte de la neige.. En effet, Les yeux sont quand même hésitants, car vers le bas nous apercevons par les vallons creux aux petites concentrations de maisons en pierre, couvertes d’ardoises et cheminées à peine fumantes. Le ciel, est quant à lui désuni, cachant les montagnes, mais filtrant la lumière, et les reflets sur les feuillages dorés, orangés, et vert foncés.. Quelque chose pressentait ce noble et euforique état de la matière..glaçons du ciel, qui n’ont pas eu tout à fait le temps de fondre, et se sont échoués en copeaux tel un manteau sur les montagnes..immobiles A cette altitude, il n'y a plusde chênes, et leur pétillant colori d'automne.. tout n'est plus que conifère..et fier de l'être. Tout à fait sur la cime, les roches saillantes et ses reflets gris.. Nous arrivons enfin au port, le passage des militaires et contrebandiers, aujourd’hui traficants de l’immobilier, Un drapeau flotte au vent glacé, près des casernes Et une encore, pour les nostalgiques.. Nous arrivons enfin sur la cime, complètement dégagée, et d’où d’étranges tours avec de longs cables s’enchaînent.. vides

Oui, les téléfériques, et les baraques pour les montagnards en masse..

Il faut dire, que dans la voiture, nous ne nous ennuyons pas, mise en abîme, et dialogues cassés par l’écho surréaliste des montagnes..

Voilà, enfin la neige, nous nous arrêtons pour dégourdir les jambes, monter et descendre, pitreries glissantes (sur le q) et compacter des boules de cette neige d'à peine 3 jours.. En premier, Lolita

Ensuite, l’autre galicien, qui avait trouvé une bonne excuse pour monter..

Puis descendre..

encore un, qui voulait rien perdre à tout ça..

Et qui en moins de rien.. à tout perdu..Même la tête..

Nous dépassons le port, et commence la descente vers l’inconnu.. puis un grand parking, et une belle vallée, ou les jeunes, et mûres familles traficottent des boules de neige encore fraîche, et des traîneaux fort sophistiqués..Une vue d’ensemble..

Et une en groupe..

Il y a un petit chemin tout tracé, qui monte et remonte, vers les homes de neige… Bonjour monsieur, vous allez bien?

Je vous assure monsieur, je vous veux du bien, je vous trouve meme un peu pâle!

Malgré ses bras boisés, l’homme d’une forte voix, grimaça découvrant ses trois dents dans un sourire pendu!

Oh la là! Je ne vous permets pas Monsieur! Couvrez vos mains, que je ne voie plus ces longs doigts! Allez ailleurs faire de vos grimaces , je vais aller parler avec mon ami le pieu un peu plus loin aux bras hauts levés vers sa foi! Un peu plus bas e la montagne, il y avait toute une communauté gelée qui s’organisait, et réglait le traffic des traîneaux et autres ciclotouristes de la neige.. cela n’empêche pas, que certaines différences échappent à nos bonhommes..

Bon alors, comme dirait l’autre, encore quelques unes pour la route

Oh, pardon, votre humble narrateur s’est un peu distrait.. l’air fredonnant de froid.. Oups, ce sac de sport est typique des contrebandiers.. par contre les chaussures.. c’est ça le truc, ce gars c’est un passé partout, et pourtant, il a des dons caches.. Ah, oui, beaucoup mieux, mais mais, c’est qu’il fait faim.. vite, descendre, traverser les fôrets, et nous arrivons au village, tranquille , sentant la braise, et affichant des menus remplis de gibier et champis..

ah oui, la petite rivière calme et qui coupe le village sous les ponts.. on y verrait des truites, que cela refroidirait plus de un..

Rien n’empêche que d’avoir une chopinnette bien froide sur la terrasse..Nous nous décidons enfin pour un resto sans trop de temps d’attente, et prix raisonnable..

Et de un, un petit vin

Et de deux, des champignons dans toutes leurs sauces

et de trois, du sanglier avec una sorte de purée de marrons, et compote de poire.. (du toro sous l'image)

Le service est très très patient, vu l’affluence, alors, quelques heures plus tard, et enfin de retour, pour remercier le seigneur de cette grâcieuse journée, nous nous arrêtons sur une abbaye (bon, c’est vrai, c’était pour le café et pas s’endormir au volant) et le crepuscule sur les montagnes cuivrées

Nous imprègne d'une belle photo à mettre dans les souvenirs paysagistes, un tableau dans la mémoire d'une journée exquise, ou presque.. Enfin l'abbaye

Et après avoir fait Presque demi-tour, viola qu’un moine nous ouvre une grosse porte en fer et bois, au grincement lourd, et nous invite à le suivre..

Une fois habitués à la pénombre, le moine descends sa capuche

C'est alors que nous apercevons au fonds du couloir, 2 silhouettes, avec les yeux brillant à la hauteur de leur ceinture..

Ouhy! Avec la leurs soutanes brune-bleue, et leur tête presque enfoncée à l’intérieur du tronc je pars en cavale,de toutes mes forces à travers la première porte à ma droite (grosse bosse avec ma tête) et chacun de son côté.

, et de là, la fôret.. la nuit se ferme, et la neige est devenue un mur de froid et de glace..

J'entends les hurlements d'effroi es autres, et les hullulements des loups affamés, en chasse de victimes apeurés, enfin, je trouve la voiture et les autres déjà dedans, nous partons laissant les traces de pneus et de boue.. et voilà, que de nouveau embouteillage pour le retour.. décidément, faut qu’on les attrappe tous les uns après les autres..

Voilà.. bref récit, que j’espère vous aura mené jusqu’à ces lignes, pour vous souhaiter une belle et pas trop laborieuse semaine, dégagée et pas trop frénétique, et que vous aurez l’occase de revenir sur ma page, une fois que vous vous retrouverez devant votre chaud fauteil, ou devant vos pop-corn du lundi ou mardi pour lire et relire mes récentes expériences!!

Bizes à tous, et à bientôt à Bruxelles, ou je serai là à partir du 22 décembre! P.S. Encore quelques unes..

Et d'autres..

VOilà!

Bonne semaine à vous tous!