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jeudi 31 janvier 2008

Grenade, la grotte du bonheur

Mes amis
Tout d’abord remercier à tous ceux qui ont pu me rejoindre à mon anniversaire, et dire que ceux que j’ai pas su voir m’auront beaucoup manqué, surtout ceux que je vois pas depuis bellle lurette. Le séjour à Bruxelles fut pour le moins intense, la première semaine a été un constant aller retour entre la famille, de plus, j’avais pas trop envie de sortir, du fait des évènements qui ont sombrement lié ma vie à Madrid avec celle de Bruxelles.
Il y avait aussi un sentiment aigu de déconnexion, de vide laissé par kokotte, et que le temps m’avait définitivement changé (et la situation à Bruxelles aussi, nouvel appart et autres nouveautés). Je ‘mesurais’ ce changement avec les peu de gens qu j’ai vu cette semaine, et malgré le bon, il y avait un fond qui me plaisait pas chez moi, une sorte d’excès d’assurance ou quelque chose dans le genre. Autant vous dire que le bon temps passé avec kokotte et la bonne humeur contagieuse, se sont vite ternis, et j’avais cette impression de casanier (bon, je me sentais très bien en famille aussi) un peu difficile à s’en sortir.
Puis, il y a eu la fête de nouvel an chez Fish, qui va bientôt déménager, voici quelques fotos (J’insite bien, quelques unes, et non exhaustives, donc venez pas dire que je suis sexiste, élitiste ou autre). Bien rigolé comme d’hab, on a même eu un bébé pour la soirée (on va dire le premier du groupe de Polytech), et on a joué au détective et au loup, tout en essayant de manger ce que chacun avait apporté (en excès comme d’habitude), un rappel très soft des koursk soirées d’une autre époque. Cela m’a bien remonté le moral (pas autant que les cadeaux de noël ;-)) et donné le peps pour une deuxième semaine assez chargée aussi
J’ai commencé donc à sortir la nuit, et la bière et la bonne compagnie ont revigoré mon fonds nostalgique et brisé. Je me se suis entêté d’aller à Paris voir Brahim qui séjourne à Londres, et que j’ai raté à Barcelone pour son annif. C’était aussi la meilleure occasion de passer par Cherbourg, visiter Ronan et ses chou-marins du nord. Finalement, j’ai pris des horaires pas très raisonnables, et le train a foncé le long d’une ligne de haute vitesse, puis ‘normale’(a du 160 quand même) jusqu’au nord, en traversant entre pluie et brume, des marécages ou en été un nuage de moustiques explose en voulutes au passage du train, et des champs en grande partie laissés en jachère. Je regrette très fort pas avoir passé plus de temps à Cherbourg

(toutes les photos resteront nocturnes car juste été là la nuit, et le matin, j’ai du partir en courant 10 min avant le départ)

car l’accueil, l’humour et la connivence ont été très marqués pendant cette soirée malgré le froid glacial qui s’est abattu sur la ville.

A Paris, le premier jour, le matin j’ai été au cimetière du Père Lachaise (c’est quelqu’un qui m’a filé le tuyau, pour info google, fait par Alexandre Théodore Brongniart, selon la volonté de napoléon, en 1804 avec le nom du confesseur de Louis XIV). Je me suis un peu paumé en cherchant la tombe de molière (Ben oui, il était sur un plateau, plutôt que sous terre). Je crois que comme tout le monde, on reste impressionné par ces ‘micro’ monuments à la mémoire de quelqu’un qui émulent un palace à la vie dans l’au delà et dans nos coeurs. Il y avait aussi des noms assez drôles (marquis de la michodière) des obélisques et des tombes plus qu’émouvantes. En effet, les témoignages des partisans du défunt, la plus notoire, celle de Oscar Wilde était dévorée par les rouges à lèvres des baisers et notes écrites pour l’éternité.

Voici donc les photos, en ordre:

Molière

Musset

Edith Piaff Et bien sûr, Oscar Wilde Et Apollinaire

Et bien d’autres plus connues. Encore faut-il vous dire qu’il y a des tombes juives, chinoises et autres, et parmi le lot, il y en avait des construites par l’état (magnifiques) de façon honorifique aux soldats et autres, qui ont donné leur vie pour la France, qu’ils soient français ou d’origines étrangeres (c’est peut-être leur vision rationaliste, ou peut-être de la vraie reconnaissance, ou encore, une façon d’acheter la paix sociale). Je suis ensuite parti rattraper mon train vers Cherbourg, au moment ou une sirène d’alerte au bombardement nous a tous fait regarder en l’air pour voir d’ou venait le danger-

Le lendemain, de retour à Paris, avec Brahim on est allés depuis St Lazare jusqu’au musée d’Orsay,en nous arrêtant aux Lafayette pour 1 café et au Mirador qui se cache tout à fait en haut avec super vue. Ça fait du bien de voir un ami aussi motivé sur ce qu’il fait et vous raconte sur des trucs que j’avais presque complètement oublié à l’unif (et que j’avais pas compris non plus..).

En fotos

Lafayette Vue depuis Lafayette

Et Le Louvre

En rentrant, j’ai pris le fichu RER, me suis gouré d’une station, et du coup, pris une bonne amende pour avoir dépassé la zone A (Remarquez que je me juste fait contr^ler au retour..), et juste après, déjà dans le vrai métro, une alerte à la bombe pour une grosse valise oubliée dans le wagon, m’a invité à marcher le reste du trajet jusquà chez Juliette, enfin bref, je voulais pas bouger de chez elle.

Le lendemain, retour vers Bruxelles, pour le même soir, anniversaire, voici encore une fois quelques photos

Que dire, sinon que j’ai été ravi d’avoir vu ceux qui ont pu venir, et que malheureusement, quelques uns parmi eux, je les avais pas vu depuis noël de l’année précédente..

Voilà, donc après ça, je suis rentré à Madrid, côté boulot un nouveau grand projet se préparait , et j’avais cru comprendre que je serai dans les listes, vu que je fais du ‘développement interne’, mais en gros, ça glande pas mal, et j’en ai un peu marre..

A tout ça, je vous ai pas dit, que Mariam, la soeur de Brahim vivait à Grenade pour un long séjour aussi, et je lui avais dit que je passerai fin janvier (mi promesse, mi envie) et comme j’ai pas encore visité le sud depuis que je suis ici, j’ai sauté dans un train pour échapper un peu à cette ville qui comprime et dévore votre temps et votre forme à coups de longues heures de travail, du bruit, de constantes querelles inutiles, et les plaintes sans arrêt des locaux..

Voici donc le départ ; gare de Chamartin :

Ceci est la salle d’embarquement, d’où les 20 voies font descendre les passagers, contrôlés, mais inquiets, car tous les écrans plats restent éteints, et les files font pas mal de s, suivant la destination, qu’il faut traverser avant d’arriver au seul guichet d’info, qui ne vous donne qu’une estimation de la porte d’embarquement, que 20 min avant le départ.

Le train donc, un Talgo (je m’étalerais bien sur cette curiosité locale, avec des wagons assez courts, et très confort à moins que vous vous fassiez duper comme moi par un couple de vieux qui m’ont filé leur place de 4 en opposé, du coup pas d’espace ou presque pour les jambes) a filé comme une balle à travers la Meseta, puis vers le sud, ou les différents terracota et oliviers semblaient une forêt étrange qui s’assombrit vite encore en hiver, et finalement, remonter encore les montagnes, vertes pelousées, et par moments enneigées. Jusqu’a Cordoue, tout allait vite, mais après, retour à la voie étroite, et machine diesel, lente et bruyante. (tout compte fait, je prends le bus la prochaine fois, vu que je n’y gagne qu’1 heure par trajet).

Bon alors, bref résumé Google de Grenade. D’origine biblique ou mythique, fondée par une fille de Noé ou d’Hercules, à l’époque pre-romaine, elle avait le nom de Iliverir et avait déjà sa propre monnaie. Les romains en gardèrent le même nom, et lorsque les ‘Barbares’ les chassèrent, les tribus ‘vandales’ gagnèrent la partie jusqu’au 7ème siècle. C’est à partir de là qu’arrivent les arabes, sous lesquels Grenade s’appela ‘Elvire’ et connut une période tranquille sous les ‘omeya’ jusqu’au 9ème siècle, ou une révolution la donna au calife Abd al-Rahman III (le retour). Plusieurs dynasties la défendirent des chrétiens, jusqu’en 1212, ou le califat al-Andalus se brisa. Muhammad b. Yusuf ibn. Nasr, connu comme Ibn al-Ahmar (le fils du Rouge) fonda la dynastie Nazarí en 1238 et c’est celle-là qui donna la plus grande splendeur à cette ville, et sous laquelle se construisit la ‘Alhambra’. Après 200 ans en étant le centre de la communauté musulmane de l’Espagne, elle fut asségiée et se rendit (c’est ‘Boabdil el Chico’ qui donna les clés de la ville) sur les paroles des rois catholiques du respect des coutumes musulmanes et juives (bien sûr que 15 ans après, le cardinal Cisneros les expropria et les liquida vite fait).

Par après, une période de paix vit le jour, et l’Université de Grenade fut fondée. Au 19ème, période trouble de l’Espagne, aux différents changements de pouvoir entre conservatueurs et libéraux, Grenade s’aligna contre la reine, et pour la République.

A l’époque de Franco, ce fut l’une des premières qui s’aligna en faveur du Caudillo, et maintenant vient ‘mon avis personnel’, elle se fait gouverner par des nostalgiques de Franco et tolère d’une certaine façon une communauté ‘alter’ assez visible et qui propose différentes activités (je vous raconterai en chemin)

Ah Oui, c’est aussi la ville de mon homonyme, Federico Garcia Lorca, poète martyr de la guerre de 36, fusillé peu après être rentré des Etats Unis..

Arrivé finalement à Grenade, Mariam m’emmène déposer les valises et passer au choix par une petite ‘tapas’ bar. admirez

Et le tout pour.. 6€ donné par rapport à Madrid (et surtout, 2 fois mieux qu’à Madrid en goût et en saveur), sans compter l’extra de tapas qui venait avec la bibine, je me sentais déjà bcoup mieux, de même que Mariam avait l’intention de me faire découvrir une Grenade alternative (elle était pleine d’illusion aussi).

Ce soir là, nous sommes allés dans une auberge de jeunesse, rencontrer Paul et des amis à elle, qui jouaient l’adagio tellement poussé que les voisins sont sortis de leurs gonds et leur baraques pour nous faire taire, police à l’appui. On va par après dans un petit bar gitan, ou, entre petits cakes de jeanne marie qui circulaient, et une belle fumée attrappée sous la voûte, se démarquaient au fonds quelques gitans, la guitarre, les mains et la voix profondément concentrés sur la musique et sa passion. Je cause allègrement avec ces hollandaises, anglaises et autres qui n’ont pas cette pudeur des grandes villes, et redonnent des ailes à mon alter-hego, qui ne demandait que de la sympathie et confiance, si rare dans les grandes villes. Ne mal-interprétez pas et pas confondre ‘ailes’ et ‘space cakes’, j’en ai à peine pris un tout petit morceau, et je ne l’ai su que le jour d’après qu’elles avaint été ‘sucrés’ par la drogue.

Par après nous revenons sur calle Mayor, la rue principale et qui coupe en 2 zones la ville. Lorsque nous arrivons près de notre but, une boîte au nom savoureux il y avait déjà plein de flics (décidément 2 fois dans la soirée, je commençais à croire que c’est nous qui les suivions) qui se sont vite dissipés dans leurs voitures. Commençait la zone des ‘escaleras’ ou des visions de –alter-bohème butinait à la sortie des boîtes, chantait en coeur, parlait, et bien que au début, une sorte de peur s’empare (ben oui, c’est ça les grandes villes, il s’agit d’éviter les pièges et continuer dans son petit cocoon, et là du coup, c’est l’opposé qui se passe) mais tout compte fait, je me laisse aller, à la dérive de ces gens, étrangers pour la plupart, et qui répondaient de bonne foi à mes niaiseries, et à mes rires pas encore tout à fait bourrés. On rentre en boîte, où je dégaine la foudre à mes pieds, une musique tout à fait dansable, et puis après un long moment, sans pouvoir trop parler, je me lance enfin sur ma dévoulue de la soirée, mais elle se taille peu après (rien de nouveau vous allez me dire). A la sortie, j’ai pu faire quelques vidéos avec la ‘farandula’ d’un guitarriste, emporté à chaque fois qu’on lui demandait une chanson, gitane ou autre et qui faisait monter et descendre les marches à tout bout de champ.

Le lendemain, pendant que Mariam allait faire ses 2 heures d’essai, j’ai été faire un tour, prendre de belles photos ensoleillées du côté nouveau de la ville, et bref arrêt arrêt aux églises dans leur rally du samedi :

Voic donc : San Pedro

Et de l’intérieur

Assez belle et super conservée. Ensuite je suis passé devant une ‘basse-cour’ de charbon. A l’époque, dans la tradition arabe, ceci faisait lieu de gîte et entrepôt pour les marchands de passage (c’est pour la ville, ce que le caravansérail pour le désert). Le nom original, et qui délate l’origine du mot gîte en espagnol serait Al-Funduq al Gidia. Ou ‘Alhóndiga’ nouvelle. Bref la voûte de l’entrée garde très bien la déco originale de 1336..

En photo De l’intérieur, ça vaut un clou, donc, gros Zoom sur la déco

Ce sont les mêmes formes qui pendent de la Alhambra, et la première fois qu’on tombe en dessous, cela donne l’effet de pouvoir y passer des heures à observer les détails imbriqués, et les formes orientées différamment, et qui s’encaissent entre elles, bref, Super

Ensuite je suis passé devant la maison communale, qui avait un cheval sur des boules dorées.. pas trop bien la panoramisation, mais.. Alors, ensuite ensuite j’ai traîné par la ‘gran vía’, homonyme de l’idem ici à Madrid, et ja’i trouvé une sorte de petite ‘plaza colon’, avec un grand drapeau (pas de nationalismes ici donc) et puis par après.. Je suis tombé sur l’hôpital Royal (gothique à mort), anciennement cimetière arabe, qui est aussi tout près de l’Unif..

Curieusement bien conservé, il fait hospice gériatrique (il a fait office de tout, d’après google, même l’un des premiers asiles de fous, et c’est grâce à la médecine arabe qu’il a fait briller son aura), et quand on y rentre, la petite cour fraîche de l’intérieur garde des fresques d’histoires bibliques (interprétées par les moines), et en dessous, des chaises roulantes.

Ensuite, en suivant le plan, j’ai essayé de recouper mon chemin, et je suis passé devant l’Unif

Bon, alors, mtn, laissez moi vous dire, que grâce au beau temps, et la fraîcheur de cette zone, les citriques se sont implantés depuis belle lurette, et comme partie du ‘bagage culturel’ de la ville. Ce que l’on voit souvent, et qui ressemble très fort à des orangers ne sont qu’une version ‘empoisonnée’, encore pire que la pamplemousse (on peut diverger sur ce fruit si ingrat et acide), mais la couleur extérieure est très ‘orange’, donc, ça fait l’affaire.

Je suis enfin rentré (petite pause cyber quand même), et après un premier repos, on se dirige manger vers le ‘Paseo de los tristes’ au café au lait, un resto sympa détenu par un frenchy, et dont les serveurs, frenchies aussi vous indiquent volontiers ce qui est potable pour la journee. Pour y arriver, nous devons passer par la ‘plaza santa ana’, et ce que l’on voit à gauche au fond, correspond (si je me souviens bien) à San Pedro et San Juan

Puis longer le ‘Darro’,

El Darro Vous voyez bien que cette rivière à décru avec le temps, mais reste un endroit de passage privilégié pour ceux qui mangent dehors face aux cafés, ou veulent s’étaler au soleil, pendant que passe du trafic, et des mini-bus, aux retro-rasoir par cette ruelle (presque une callezuela, mais cela, je vous l’indiquerai plus loin). Au passage il y avait aussi une porte d’entrée à un cloître, qui vend des sucreries, j’en parlerai plus tard aussi. Bon alors, une fois à ‘paseo de los tristes’, om se prend un truc léger, car la montée du Albaicin promet. Ce qui est pas mal de cet endroit, est la vue du bas de la ‘Alhambra

La maison au milieu, si je me souviens bien, appartient à L’unif. Dans la place, les typiques attrappe touriste font un peu de musique pour égayer et préparer un peu la digestion.

On se dirige alors vers le Mirador de Saint Nicolas, en remontant par des petites ruelles aux murs blancs-chaux (le bas gris-ciment) de l’Albaycin. Elles sont recouvertes de pierrettes lisses fines et plates, sur 2 tons, et avec lesquelles des motifs sont souvent delignées, et de plus les maisons du bas du mont sont plutôt des nouvelles villas. Petits pas à pas, nous arrivons enfin au mirador, qui avait un essaim de touristes et d’attrappes touristes (sauf qu’ici, il y avait plus de touristes que le contraire), en voilà parmi les plus réussies Admirez quand même (je suis pas sur qu’on puisse zoomer sur la photo) la neige sur la scène de derrière, et non pas des nuages.. Votre modeste serviteur, n’a pas l’air généreux avec le sourire, mais que cela ne tienne, c’est de famille.. Encore une de la montée Encore une curiosité locale, les panneaux de ‘zone péatonale’ est tout à fait dédiée aux grimpeurs.. en images.. Nous remontons ensuite vers le mont les grottes habitées du mont ‘Sacromonte’, et nous longeons l’ancienne muraille de la ville, qui à réussi à tenir les assauts millénaires. Il ya néanmoins, une zone ou elle s’est un peu ‘érodé’ avec le temps, et les romaisn modernes nous ont construit un dallesque mur (en marbre), avec passage intérieur, qui à l’air d’un gruyère, ou de s’être fait piller.. Nous arrivons ensuite à notre but, le haut de la colline, et juste sur les grottes (pourquoi que j’insiste sur ces grottes.. hé bien, les grottes, c’est le futur sans fenêtres.. la température s’y conserve bien, en été comme en hiver, pas besoin de permis de bâtir, énergie solaire (des gros miroirs pour faire de la cuisine) et photovoltaiques pour les appareils ménagers (GSM et autres). Juste, reste le probléme des eaux, qui ne coulent pas de source, mais d’un point un peu plus haut, mais que cela ne tienne, la bière y coule à flot. Une petite sieste, et après, Paul nous rejoint. On reste là un bon moment, jusqu’au coucher du soleil pour les super-photos que voici ! Voici une en descendant un peu Et bien sûr, les grottes.. (sans autorisation des occupants)

La descente continue, de koi piocher les ingrédients d’un gâteau aux poires pour la nuit, car on a été invités aux grottes, passer la soirée la veille.

En rentrant, on passe par une rue commerçante de tapis et chichas et autres vestiges commerçable des arabes On passe aussi par la place Bibrambla que la nuit illumine sacrément bien.

La tour qui s’élève au fond, fait partie de la cathédrale, mais j’y reviendrai plus tard

Alors pour le soir, le plan était session de massages dans un centre social près de la gare, puis, partir monter retrouver les joyeux de la précédente soirée.

Je vais dire, pour le détail que le massage était de type oriental relaxant, très drôle, et surtout très relaxant (et un peu excitant aussi, je dois dire que ma partenaire était, très bonne (pas de photo, pas assez de lumière dans le local..).. élève et surtout à bien aimé mon massage (et je ne dis pas cela par pure auto-flatterie). Pas pris le numéro, car difficile de se revoir (et en plus, elle connaît bien Madrid, et plein de monde là)

Direction le centre, ou l’on se croise avec des gens (et des flics encore) qui nous disent que la soirée aux grottes manquait de feu, et du coup annulée. On est restés par après, aux ‘escaleras’, ou le gâteu de Mariam a disparu vite fait, sous l’emprise de la faim. Moi je suis rentré assez vite (bien que un peu paumé quand même) car un peu las et manque d’énergie apr`s la longue soirée de la veille.

Le lendemain, je m’étais promis de voir la ‘Alhambra’ et la cathédrale, mais j’ai pas mal traîné pour me réveiller, prendre le café et le reste..

Donc, suivi les indications pour remonter

Bien que par aprés, pour descendre, j’ai pris un raccourci de la mort. Bon alors, la Alhambra était originalement une résidence de luxe à l’époque, et l’air y est frais, de même qu’on sent une humidité très plaisante.

Quand je vois la file de bus, et leu de temps qui me reste, je me décide de longer la muraille, vois si je peux éviter de payer l’entrée et de prendre super panorama de l’albaicyn. Je me retrouve alors devant une grande porte (ci-dessus), la porte des rois catholiques (ce n’est pas tout à fait sûr), j’y rentre, et je remonte pour voir de quoi il en est à l’intérieur, et voilà surprise, je suis rentré sans payer, et sans faire de file, et je me lance à tout shooter, vu le temps qui pressait.

(légèrement retouchée)

Je rentre aussi au palais rond (de charles Quint je crois) qui est occuppé au deuxième étage par un musée (en fait, c’est ce qui est à l’intérieur de ce que nous pouvons voir ci-dessus). Et ensuite des panoramas des vues (vous remarquerez peut-être, le mirador de Saint Nicolas, renfloué de touristes) et des jardins Voilà donc, je presse un peu le tour, et j’essaye de passer par des chemins sans issue, et je redescends de cet havre de paix sur la colline.. Une dernière quand même du saromonte et ses grottes Et de l’albaicin, tant qu’à faire.. Voilà, descente par un chemin fort en pente, mais direct jusquà place santa Ana. De là, je rejoins Mariam, pour foncer voir la cathédrale, si elle était encore ouverte. En prenant un raccourci, nous tombons à nouveau sur une rue toilée et fort colorée et aromatisée..

Et voilà qu’on reste un peu de temps à voir la cathédrale de l’extérieur, vu qu’elle était fermée, et que ma faim m’aveuglait un peu..

Donc, Palais du ‘Madrazo’, ancienne mairia, et université Yusuf-I Ensuite, la cathédrale en elle-même En travaux malheureusement..

Et voilà, par aprés, nous remontons l’avenue du Darro, et nous nous prenons une bouchée au soleil, en attendant l’heure de rentrer, prendre la valise, et COURIR comme des dingues à la station de train. Que dire que j’y serai jamais errivé sans le pas léger de Mariam, que j’ai croisé les voies par là ou il fallait pas, et grâce à cela, je suis monté au moment ou ils allaient fermer les portes. Ah Oui, j’ai perdu le billet en courant, donc, du coup, j’ai du changer quelques fois d’endroit, jusquà retrouver 1 numéro de réserve dans mon G (cela a pris pas mal de temps, vu la mauvaise couverture, et je suis arrivé à Madrid à l’heure, et j’étais chez moi dans les 10 min.

Voil`s donc, ce sera tout pour le moment, et encore quelques unes pour la route.. (dans le train) Le bar à Tapas Et encore le couvent de nonnes, ou, sous les conseils de Mariam, je me suis arrêté pour pour prendre quelques confisseries (il faut dire assez drôle, nous nous sommes retrouvés avec un couple qui venait parler avec leur mère, qui avait eu 8 enfants, et qui venaient perturber la gaité de ce couvent, et la voix de la mère supérieure qui nous a accueilli (à travers le parlophone) contrastait tout à fait par son aspérité avec son sourire angélical) La vraie, la seule grenade.. Encore une vue sur la porte d'entrée de la La hambra Vue de nuit de l'une des portes de la muraille de la ville.. Un recoin de fraicheur Un tag (ils en avaient littéralement partout sur les murs, sauf sur les maisons blanches) Et Mariam La cathédrale vue de l'arrière Encore une de l'hôpital royal.. Et l'aigle franquiste, autour de l'écusson espagnol, emblême du conservaturisme de ces gens là..