Long time, no see, mais pourtant, je suis encore là, derrière mon PC au boulot, ou plutôt, nouveaux bureaux de ma boîte. Le nouveau projet dans lequel je me suis engagé, à part me bouffer 2h de transport par jour, m'expose surtout à tout le reste de mes collègues, sans aucun sens de la pudeur. Le projet en soi, consiste à construire une raffinerie chez les grecs, et au début, cela m'a vraiment motivé, tellement je glandais dans l'autre bâtiment, mais mtn, c'est surtout le temps perdu que je regrette.
Il y a eu aussi un déménagement. En effet kokotte de Seville, avec qui je m'entendais bien, m'a dit, après mon petit séjour à Amsterdam, que son frère avait trouvé une place de pilote de l'air à Madrid, et donc, que je devais partir, vu que ses parents voulaient qu'il reste avec elle, a 15 jours de son arrivée. Dans le désespoir, j'ai un peu cherché, mais sans grande attente, vu les dates, et le plan était que je reprenne le studio de kokotte loli, et elle et son copain aillent dans un autre du même bâtiment, mais un peu plus grand. J'ai continué à chercher de mon côté, et coup de bol monstre, je suis tombé chez Sarah, qui mangeait avec sa meilleure copine, avec qui tout s'est très bien passé, et l'après midi même, j'avais un kot, enhauurrrrme, (enfin, la chambre plus petite), avec une terrasse plus grande, la maisosn, presque à neuf (toujours une vieille bâtisse typique de la zone avec ascenseur à 1 personner), une belle terrasse, et 1 autre kokot, qui vient 1 semaiane sur 2, vu qu'il travaille comme saisonnier à perpet les chèvres du sud.. Le tout à 10 min de mon ancien kot, du côté d'Arguelles (un peu cimetière d'Ixelles).
Donc, il faut dire que ça n'a pas fait trop plaisir à kkotte loli, vu qu'elles s'était engagé à me laisser son ancien appart vis à vis de l'agence, et il y a eu grosse dispute avec l'ancienne locataire du nouvel appart de L. Puis il y a eu mon déménagement, assez laissé pour dernière minute, et les 2 derniers jours dormant sur le canapé, puis il y a eu les parents de Loli, et son copain, qui m'ont donné un coup demain extra.. Bref, j’attends toujours la garantie de mon ancien kot, et je suis charmé dans mon nouvel élément.
Alors très succinctement, Sarah bosse jusqu’à souvent assez tard l’aprèm, sort beaucoup, et je passe un super temps avec elle, vu son extraordinaire côté extrovertie, sa très bonne humeur imaginative, sa façon d’ordonner toujours le kot en très peu de temps, et surtout qu’on peut aborder toutes sortes de sujets et de sentiments, sans complexe, vu que c’est une fille assez voyagée, et dans toutes les langues. De plus elle adore ma bouffe, en échange de quoi, elle se plaint pas trop (voir du tout) de mon laxisme dans l’entretien qui est de plus en plus complet du kot. L’autre est quant à lui, beaucoup plus ‘gore’, toujours une bonne blague qui devrait te faire sentir comme une merde, mais te réconforte, aussi discipliné, et objectif quand il faut, et bon déconneur et incroyable chef cuistot (ah oui, pas de poil sur la langue non plus)! De plus entre les 2, il y a une très forte connivence qui pourrait rassembler à de la fraternité, continuation de l’autre dans une échelle débordante d’affection, d’extrêmes et de fou rires. Ils s’entendent à merveille, et le vivent très bien. Que dire de plus, que Sarah n’a aucun souci à partager sa vie sociale, et qu’on se rencontre dans des bars ou autre à Madrid, avec des bonnes choppes, et avec tout plein de monde d’ici et d’ailleurs qui la trouvent aussi géniale que moi!
Parlons plutôt du mariache et sa préparation. Là dessus, le groupe de polytech a vraiment tout fait (et le témoin en grande partie) pour que l'enterrement de jeune garçon se passe dans la confabulation d'alcool, bouffe, déguisements, gaffes, baroudages de karaté et autres scandales totale. Je n'ai pas grand chose à dire, vu qu'ils ont tout dit eux-même tout au long de leurs mails, mais que cela ne tienne, il y a eu beaucoup de preuves habilement réussies par le marié, et beaucoup qui m'ont bien fait rire, surtout la pré-bouffe et son déguisement de fou scientifique reprenant les phrases de notre premier prof de physique à l'unif. Les parodies se sont suivies, et le 'public' s'en donnait de bonne volonté aux questions forcées du futur marié, nous avons traversé la ville, chanté devant le Manneken pis (D'ailleurs son voisin du haut avait envie de nous en coller un entre les fesses), fait signer une conformité de bonne vie et moeurs au commissariat, et bien d'autres toutes aussi glorieuses.
Le lendemain, vite rattrapper l'avion et de retour à Madrid, ou j'ai eu la visite de Nico pendant 2 semaines (pour raisons laborables) et le temps s'est écoule comme un soupir, m'a présenté plein de monde à Madrid et beaucoup de sorties, franchement chouette (ah oui, et sortie mémorable avec kokotte sarah) avec lui, son chef, ou d’autres vieilles amitiés.
Puis, les mails de préparation pour le voyage, la coordination presque millimétrique du témoin et les nombreuses contraintes auxquelles j’ai du le et les soumettre vu mon aéroport d’arrivage pas tout à fait à côté du destin final n’ont fait que monter l’impatiente pour arriver à ce pays encore inconnu et si proche. Laurie finalement pouvait pas venir, car docteur avait bien dit pas plus de 2h de voyages, et voiture et avion, ça en faisait 4! De plus les autres arrivaient par la Slovénie, e devaient faire petit détour pour venir me chercher.
En arrivant à l’aéroport, petit stress, car ma connexion pour Trieste n’existait pas, du coup, option 1, jusqu’à Venise, ou bien nuit à Rome, prenant premier avion du matin pour Trieste. J’ai prise la deuxième, en me disant que ce serait une belle occasion pour visiter Rome. J’arrive enfin avec le retard de 1h au dit aéroport (soit dit en passant, au bord de la mer) jusqu’au bureau de ‘customer service’, ensuite on me donne le billet pour le jour d’après, mais aucune façon d’avoir un logement, vu que selon Alitalia, j’avais pas ‘confirmé’, et me voilà, à la traîne, cherchant un hôtel pas loin de là, en pleine vacances de mai.. Finalement, m’en suis sorti bien (en suivant les conseils de la billeterie), et trouvé un truc avec transport et petit déj à un prix pas très modéré, mais raisonnable ! J’avais quand même la haine avec Alitalia, et pas moyen de faire une réclammation ni avoir un responsable à l’aéroport même, tout étant centralisé à travers une adresse unique à Rome..En plus, l’hôtel était dans un village entre l’aéroport et Rome, mais quand même à 45 min en taxi ou 1h en train de la ville
Photos de l’hôtel
Et à l’intérieur
Le lendemain, à la cefette, je comprends que l’hôtel est bondé de coréens, avec leur propre salle de petit déj, et à l’aéroport, je fais une dernière tentative de réclamation, mais pas moyen..
Je dois quand même reconnaître que j’ai quand même eu droit à une bouffe dans chaque vol, et de la boisson à volonté, et en arrivant, nous avons survolé Venise, et en arrivant, c’est les Alpes et leur bandoulière blanche qui m’a pris au dépourvu et sans caméra..
Ah oui, Trevise accueille aussi Ryan-merde, du coup en sortant, les passagers se font au mieux sentir par un chien (on va dire, plutôt humer les couilles), ou ouvrir les babgages.. à part moi, qui avait mon beau costume traînant à une perche cassée par le stress et à qui, le ‘carabinieri’ laisse passer d’un regard sevère d’entendu.
Ce n’est pas pour comparer, mais tout de suite, les routes sont bien meilleures, les prairies vertes déguisent mieux la zone du port de Koper, le plus grand port du pays (origine du nom Capre, et pas le métal), et bien sûr, tous les noms changent (Trieste devient TRST), comme dirait Thomas, ils ont bouffé toutes les voyelles prononçables, le reste c’est pour l’imagination.
On arrive ensuite à la frontière chez les Croates. Du côté Slovène, aucun problème, et du côté Croate, juste une longue file, qui donnait de belles vues, et le Dragonia, rivière presque à sec qui sépare ‘naturellement’ la Slovènie avec leur ‘ex’ collègue Yougoslave qui s’est pris bien des coups de cannons récemment. Soit dit au passage, que depuis 4 ans, la zone d’Istrie (Istria) l’on va, s’est fait visiter intensément par les français et allemands, cherchant un coin calme, beau, et très bien conservé (le tout pour vous donner un avant goût des paysages, et des photos qui vont s’en suivre.
ont tout donné pour détruire leurs voisins,jusqu’en 95, avec toutes sortes de rebellions internes avec l’appui de l’artillerie serbe, et sans aucune aide ou presque des Européens. Depuis lors, ils vivent en paix, et on nommé la guerre Domovinski rat. Ils ont depuis lors perdu leur leader charismatique, et sont gouvernés par des ‘conservateurs’. Que dire de plus.. ils ont la moitié de population que la belgique, et moitié de GDP par personne aussi et 1 fois et demi de plus de territoire. Et comme monnaie le Kuna (je vais voir si je peux scanner ces très beaux billets).
(Magnifique drapeau, bientôt on le verra à Bru, à côté des autres EUR)
Qunat à L’Istrie, c’est ‘un monumnet à l’adriatique’, divisée entre l’Italie,
C’est fou ce que ça sent le pré, la lavande, le thym, et autres assortiments printaniers, completés par l’Iode de la mer. L’istrie est aussi naturellement ‘ravagée’ par les creux laissés par les glaciers et leur ‘moraine’, d’où que la mer se berce à travers les fjords entre marées, mais laissant aussi de longues plaines, dont aucune parcelle n’a été laissée au hasard à la nature, ou elle l’a semé magnifiques marguerites et autres sauvageries toutes aussi pluchées.
Nous nous baladons tranquille le long de cette plage. Sur la photo, difficile de savoir de quoi est fait le sol.. ces craquelures sont très acérées par endroits, et polies d’autres, la couleur passe de sombre à du très blanc, mais la mer, elle est calme, translucide, et reflète un bleu, de photoshop. Il ya dans le coin, des maisons, menues et bien cachées dans le paysage et quelques Croates prenant le soleil, en tout naturel. Le calme coule par les veines, c’est un moment trés détendu, et photogénique. Thoma cherhe de la vie entre les restes de corail, et n’arrête pas de décrotter des méga shtrucs entre larve et crevette, allant même trouver des crabes.. et une anémone..Ben oui, la flotte est plutôt fraîche, et dans les petits creux laissés par les marées, sont venu pondre toutes sortesde choses pas nuisibles, mais étranges
En images..
Après donc cette petite heure perdue en ‘reconnaissance’, nous remontons en voiture, pour bientôt arriver à Porec. Le mariage se faisant à Vishnan, Porec est la vile la plus proche, et très prisée elle aussi par les touristes Italiens, Slovène ou autres.
Il y a une petite île au centre du paysage, avec une sorte de grand Casino, et un bateau assez bruyant qui fait l’aller retour presque constamment. Nous n’y sommes pas allés, car, encore une fois, l’eau était assez froide.
Celle là pas très fréquentée cet après midi là..
Ici, une des flèches qui traverse le beau ciel bleu, faites en petites pierrettes, et que nous retrouvons sur toute la côte, et la campagne Istrienne, et même après tant d’années de dictature communiste, la tradition ne s’en est pas ressentie. Curieux détail aussi la pizza, pour vous montrer combien ils adorent, autant que les ritals, leurs pizzas méga-bonnes (et leurs fournaises éternelles).
Que dire, sinon qu’ils ont pas trop travaillé les reliefs, mais la qualité de la peinture, de ses lignes, et de ses matières premières, brillament restaurées.
Après être sortis, La soeur de Marcel nous accompagne le long des rues, et nous concède pas mal de trucs pour ‘dribbler’ les prix pour les touristes que nous sommes, et mettre à profit notre bonne foi dans la matière....
Nous décidons alors, d’aller faire un long tour de la ville, vers la plage, pour voir un peu ce que devenait tout ce qui était derrière l cime de l’horizon Porechien
Nous retournons à l’hôtel, pour se reposer encore un peu, car le soir Marcel vient nous chercher pour nous emmener en virée avec une pre-view des gens du côté de la fiancée
Enfin venu le Moment, on retrouve notre Star, qui entre sourire, et beinvenue, nous embarque vers un resto très rpisé du coin, avec comme grand invité.. ‘Le trufffes’. En effet, elles abondent la saison venue, et nous les retrouvons dans le fromages, les plats de pâtes, les viandes, les légumes, et le riz, donc tout ce que j’aime.