Mes amis
Les semaines passent à Madrid, et le teint du temps à cessé d'un doux dilettantisme, à un froid exaspérant qui vous prend sous les ongles, et gerce peau et lèvres, dans tous les sens du terme. Je n'avais donc plus le choix que de quitter cette ville, surtout qu'on avait le vendredi congé au boulot, et essayer de retrouver dans la trace des illusioniustes et bâtisseurs catalans, un peu de la poésie qui m'a charmé jusqu'ici, et qui m'a tant deçu et brisé en 2 jours à Madrid.
Les détails sont superflus, mais voilà, il s'agit de s'activer mtn, alors, tant qu'à faire, aller retrouver une ville en bord de mer avec de la famille, trois générations confondues, c'était une idée alléchante. Jeudi soir, en bus de minuit, je suis parti, quelques biscuits et de l'eau en bouteille, pour 7h30 de route, et arriver juste pour le petit déj, avant que tonton parte au boulot, c'était comme un bol d'air, de régularité, de know-how familial, et surtout une chaleureuse bienvenue.
Alors, après un Briefing, Tantine me dépose place Barcelone, avec déjà un très bon goût d'architecture par la passeig de gràcia, de boulevards larges plantés de palmiers nains verts, et une splendide journée éclairée, Je prends un des plans minuscules de la compagnie 'double decker bus' et après avoir calibré la petite japonaise,
je me lance vers le sud, par las Ramblas
Pour ceux comme moi qui ont déjà eu cet avant-goût de Barcelone par les films, et les livres, ne seront jamais deçus. Las Ramblas, est ainsi un ancien lit de rivière temporaire pour les grosses pluies hors saison, et qui ratissent tout en leur passage (le changement de climat avait déjà été prévu par les arabes à l'époque).
de nos jours, ce sont surtout les touristes hors-saison qui affluent, et de nombresuses maisons aux noms de contes s'y sont intallées, acheminant le grand boulevard sur une empreinte méandreuse s'élargissant , où paisiblement une foule s'arrête de temps à autres comme des fourmis, pour échanger des photos, s'approcher des battements et stridentes sonorités d'oisillons et gros perroquets encagés, admirer la frénésie et imagination des mimes pour attirer leur attention, faire un tour dans les ruelles, ou la place royale, ou le marché de Boqueria, éviter les voitures et les vespa et s'acclimater à leur nouvelle colonie, aux parfums de sucrerie, de fleurs tropicales et des murmures des 'periquitos' verts échappes et chamailleurs sur les coupes des arbres.
Les voici en détail:
Échoppes de fleurs
Les vendeurs de mascottes, qu'elles aient des carapaces, ou des plumes, toutes cohabitent sous le même toit, et attirent toujours les perroquets échappés dans les alentours
Les mimes, et leurs compagnons d'outre-tombe imaginaires
Le marché de la Boqueria, incroyable fusion d'étalages, très début 20ème, avec beaucoup d'espace pour se déplacer, se reposer avec un café, et une pâtisserie brûlée à la croute, mais tendre comme de la crème..
La chasse se pend, tout comme les escargots, et petits crustacés, séparés en taille et quantité..
Quelques confisseries glacées, en plein hiver, ça vous casse une dent de sucre!
Et bien sûr, les arômes, épices (bon, pas comparables aux marchés arabes), et les fruits secs, tout ce qu'il ya de plus méditerrannéen
La présentation fait effet 'monts de couleurs et merveilles', toute une tradition
Bon, je passe des fruiteries, des étalages en colimaçon ou sur des colonnes doriques, ou encore la marchandise qui pend en ristres rouges, vertes ou jaunes, des rideaux de piments et poivrons secs qui donnent des plus beaux effets, et que nous retrouverons un peu partout dans le pays.
Un peu plus bas dans la rue, on trouve:
La maison des parapluies, toujours occuppée par une digne maison de mode
Le Liceo (un théatre)
Le musée de cire, le musée du cinéma, enfin, bien d'autres..
et pour ceux qui ont bien vu 'l'auberge espagnole', voici la place royale, avec votre humble serviteur habillé de patate douce
toujours un peu paumé parmi tant de tourisme responsable, hébété par ce mobilier urbain féerique et imprévisible. Bon, alors, corrigez moi si je me trompe (les versions varient suivant les guides), mais c'est à cette place que Christophe Colomb à présenté officiellement ses offrandes à ses immondes majestés, désormais détentrices d'une terre sans nom, et promise à la plus grande course à la colonisation, attirant depuis les taulards jusqu'aux avocats, cherchant l'or, la terre, et la liberté.
L'avenue s'élargit, et j'arrive au port, et divisant la mer en 2 continents, se hisse Christophe sur sa tour, au doigt plein de caca. La colonne est magnifique comme elle seule, on la dirait fondue d'un seul bloc, les statues apposées en fonte regardent au loin, prônant de leur toges, une ère nouvelle, et en bas, les puissants ceux qui comprennent comment se gouverne et s'amassent les nouvelles richesses et les illusions qu'elles induisent, regardent et mesurent de leur regard curieux et avide le risque et les opportunités de cette nouvelle découverte.
Moi, tout content, me disant combien de belles choses (mes goûts sont plus que prévisibles) sont à voir dans cette ville, et le temps itinérant gagné au dilettantisme de Madrid.
Dans cette place se trouve aussi le ministère de la marine, les douanes, les consignes, et les centres de quarantaine pour ceux rentrés après avoir tenté leur fortune, et qui doivent prier de toutes leur force pour que les germes incubant dans leur voisins de cellule ne les contaminent pas
Centre de quarantaine, et actuel musée maritime (il y en a 2, l'autre se trouve à Barceloneta, qu'on verra plus tard).
et voici, je crois le 'Best-Shot' de la journée, en Blanc et noir.. Cliquz dessus
Encore une fois, bcoup d'espace et d'ordre, pour arriver à 'la rambla de mar', passage qui sépare 2 embarquements de bateau de plaisance, de sport, et de grand luxe. Je pourrai même vous dire que la vie marine est abondante, respectueuse du trafic sous marin, de couleur rouge électrique ou argentée et baigne dans un cours sombre comme dans les étangs des restos chinois, mais reverberante.
Au fond, l'Avenida Colon, qui va jusqu'à la Barceloneta, avec justement, les bateaux de la 'Marine World-Cup' sur l'arrière
Je ne m'attarde pas trop, car au bout du boulevard sur pilotis, se dresse un méga machin pour une fois pas trop horrible complexe 'de loisir et achats', et qui héberge une chiée de magasins et de cinémas (heum bof la mode, ils sont ni extravagants, ni excessivement sobres, un peu de classe, et bcoup de lunnettes de soleil pour les touristes).
Je regarde un peu la carte, et je décide d'essayer de faire la partie sud de la ville, vers Montjuic, plus précisemént, vers la château de Montjuic, pour voir de haut la ville, et pour y arriver, il n'y a que les pieds, et les fils téléfériques. Il y a aussi, un grand machin dans la carte, où il y a marqué MNAC et cité Olimpique. Je me laisse aller donc, guidé par quelques ouvriers du gaz, à travers le parc très propre et symetrique, sans beaucoup de prétensions par, et j'arrive au téléphérique qui débarque en plein dans le château
Le château n'a malheureusement plus de tours, mais s'est entouré d'une fosse, avec dedans des cocodriles et tortues verts et rouges taillés dans les arbustes. Du côté de la muraille se dresse un mur de lierre rouge aussi, magnifique. Une fois le pont levis passé, nous accedons à des longs cannons d'un gris ciel, avec tous les tourniquets rouillés, et la date de construction de chacun. Un petit tour, et hop, la japonaise s'active en mode panorama..
C'est là que je découvre le côté industriel de la ville, et l'aéroport aussi, et c'est par là aussi que je suis arrivé en bus (masi k.o) de Madrid. Les gros ferrys, et bateaux de croisière flottent derrirè le quai, et attendent le feu vert pour partir, entre paquebot de ferraille, et de containers.. Vraiment industriel aussi, les grues sur roues, qui déménagent toutes ces tonnes de chine, du maroc, d'Arabie saudite, et autres partenaires privilégiés de cette ville cosmopolite!
Et voilà qu'arrive une petite faim.. par les minuscules charnières, à l'intérieur du fort, une odeur de charbon de bois, et de viandasses s'échappe, mais pas moyen d'y rentrer, un fort en toute règle..qui est en même temps musée du 'comic et illustration', hélas fermé ce jour là'.
Je prends tranquilos mon tupper-ware, avec mes pâtes mayo-thon-tomates fraîches, et puis, je redescends le téléférique, et me dirige vers le fameux MNAC et la ville olympique. J'arrive ainsi au musée olympique(bon je suis pas athlete, en plus j'y connais rien des épreuves, ou des gens te font du 15m/s sans se déchirer les muscles, ni se casser le cue après un saut d'autant de mètres), et je continue (le musée avait plus un parc de mascottes made in china), car je vois au loin, une forme de navette 'capitaine Flan' qui m'intrigue beaucoup..
J'arrive enfin au stade Olimpique, et la torche, sur laquelle un athlète avec lancé une flèche enflammée, et qui m'avait tant impressionné à l'époque (rappellez vous, en pleine nuit, la flamme avait l'air gigantesque, l'objectif, inateignable, seule une flèche avec une fusée aurait pu faire cela)
Je rentre ensuite dans le stade, voir un peu à quoi les dimensions ressemblent, ils ont un long bar, avec des prix indexés en ¥ et en $$, et une terrasse qui englobe tout le stade, et les sponsors qui règnent en toile plastique sur la moitié de l'hémisphère..
Mordicus, cela à l'air vachement petit, une fois qu'on y est, de même que la torche, donc, franchement pas la peine d'y passer
Après, je cherche la voie la plus courte pour aller du MNAC, et je vois, de haut, un château en pierre terracota, à 4 tours, et une coupole, cela à l'air grandiose, et bien planté, un bijou en hauteur, avec en plus, des larges escaliers entourés d'arbres pour y arriver, semés de grandes feuilles d'érable dorées. On s'imagine une de ces résidences seigneuriales, ou des familles viennent passer l'été. De plus, pas loin, il ya des escaliers électriques, donnant sur un parc encore tout vert, et taillé au millimètre, et vue sur la navette spatiale
En faisant le tour du château, j'arrive sur l'entrée, et il se fait, que ce fameux MNAC est le musée National d'art de Catalogne, ni plus ni moins. Il y a même, encore une fois, des electro-escaliers, et une vue qui donne tout droit sur place d'Espagne
(admirez la gentille R4, qui monte les escaliers comme une sauterelle, et peut même passer par les electro-escaliers..)
Tout y est de grandeur, les portes vitrées enhaurmes, les lettres qui pendent des drapeaux, mais, encore une fois, les formes intérieures qui se reflètent m'inspirent difficilement assez de curiosité, ne serait-ce que culturelle, pour pousser ces masses teintées..pause caffé pour s'abriter un peu, et se réchauffer de ce froid subit qui monte de partout et agite ma solitude, et les notes d'itinéraire à suivre..La suivante est une vue sur place d'Espagne, avec statue d'entrée, c'est comme si vous étiez monté sur l'arc du cinquantenaire à Bruxelles, sauf que tout est en pierre, et SOLIDE.
Je descends, et une fois place d'Espagne (on peut y voir au loin la chappelle du Tibidabo)
et je me dirige de là vers mon point de départ, à toute vitesse, car je me rends compte, qu'avec le soleil couchant, les vitraux de la cathédrale doivent s'illuminer comme des feux de nuit dans ce monument cavernesque..la casio va faire sa preuve la plus difficile, les leiux sombres sans flash.. un gros point noir de la pentax à faible Iso..et qu'il me reste à voir encore une grosse partie du quartier 'gothique'
Donc, me revoilà par des chemins parallèles à ceux du matin, par des gros boulevards piétonnais (encore), où la pierre blanche échelonnée sur différents teints suivant la hauteur semble orchestrer la foule à travers les méandres et les différents branchages qui mènent à des ruelles affluées par les boulangeires, et boutiques très chics constamment alimentées par un infatigable essaim de libre-acheteurs, soûlés par les belles pâtisseries, des modes d'ici et d'ailleurs, et de leur incontestable envie d'exercer leur pouvoir d'achat, une petit récompense pour la longue semaine caillante..
J'arrive aisni devant la maison Picasso (comme on dit, on aime, on on n'aime pas), qui croisait mon chemin..
Et J'arrive enfin à la cathédrale, J'essaye de rentrer par une des portes lattérales pour pas faire trop de file..et je longe la petite rue, on ne peut plus gothique
Alors, une fois entré, j'ai aterri dans le magnifique cloître, et ses curieux gardiens (des oies Punk porte-bonheur séculaires),
Et la petite fontaine, aux grenouilles plantées aux quatre coins, franchement .. très bon goût, parmi tous ces palmiers, droits et bien coiffés, et les fougères ruisselantes
Arrive ensuite l'intérieur, imposant comme toutes les cathédrales, géométrie agréable aux proportions de l'oeil, décoration sans excès
Les vitraux, superbes, mais pas moyen avec la Casio, même en la laissant se reposer sur un banc, qu'elle se stabilise..néanmoins bien mieux que l'autre (et plus rapide, Dieu aidant).. Alors, en descendant les escaliers qu'on voit là..
(je sais pas qui est sous cette pierre, probablement Zoé, vu sa forme un peu d'arche)
Encore meiux, voici le choeur. Ce qui est bien aussi, dans cette cathédrale, c'est que Dieu n'a pas peur des Flash, ils sont omni-présents
Un grand silence aussi, malgré nos papara-nikon et autres, nous pouvons nous approcher des détails (qui sont nombreux) pour les admirer de près, travail de centaines d'ébenistes, de mêne que les statues, soyeuses en pierre blanche, des tableaux et autres... et les photographier en toute connaissance de cause.
et finalement, un ascenseur (avec une grande dalle d'inuiguration avec OTIS comme promoteur, et Mr. Catalogne, jordi pujol) pour voir la ville telle quelle est depuis le centre..
et encore une..
Tout y est comme dans les livres d'histoire médievale, avec les vitraux, les tours, les supports, bref, on pourrait bien y passer la journée, avec grosse feuille de papier, et calquer le relief, qui a a à peine souffert (bon ceci dit, nos chers amis d'Otis, ont laissé pas mal de débris aussi, pas très glorieux, presque 10 ans après sur le toit..)
Ah, et encore une, avec le MNAC et navette spatiale.. .
Mtn, il est clair, que l'heure est arrivée pour rentrer, toujours pas de réponse des péruves ni de Silvia, donc, je prends un petit dessert pour le dîner, et je sens d'un seul coup le manque du sommeil du voyage en bus. Je plonge dans le métro, en espérant pas trop me gourrer de voie, je descends enfin à Sarria, et de là, encore 20 min à pied, juqu'à l'appart de Tonton. Juste le temps de m'allonger, prendre une douche, et voilà cousine, son mari, et leur petite, toute biche, de quelques mois à peine qui sont déjà là. Arrivent après tonton et tantine, pour préparer le dîner, on laisse les femmes de leur côté, et nous autres, à discuter des dernières altercations royales, entre le prince noir du Venezuela, et le roi d'Espagne, qui pour une fois, se lâche, en public, avec une phrase martiale, digne d'une brimade en toute règle, à l'insolant charlatan..On se marre bien ce soir là à table, avec les femmes, et la toute petite, qui a déjà de très bonnes jambes, dans sa 'garderie' et s'use à les déployer avec beaucoup de ressort, attentive à chacun de nos sourires et moues qu'on lui adressait. Un vrai régal de fifille, et une très bonne soirée, comme j'en avais pas eu en famille depuis bien longtemps, et remontée implacable du moral!
Samedi donc, tantine m'emmène jusqu'au Parc Guell (c'est le nom du mécène de Gaudí, Eusebi Güell ), colonisé déjà par des 'touritos massos', rampante sous-espèce de mammifère, qui, comme les cousins de l'île de Galapagos, se reposent partout en hauteur, et se poussent les uns aux autres, pour avoir le meilleur coin de lumière. Pour une fois, on dirait que les portes d'un parc paraissent étroites, et on sent la compétition fébrile tout autour des lézards à la Guell.
Voici pour commencer l'entrée (vue en rentrant)
et l'entrée vue en sortant
On se croirait directement sorti d'un conte ou les personnages seraient faits de carreaux multicolores, et habillés comme des mîmes, un conte ou la nature parle par elle-même, et l'on s'imagine que toute cette fantaisie mène quelque part, au fonds de votre imaginaire, d'où naissent la fin des dizaines de chemins qui partent de la place un peu plus haut, aux bancs carrelés aussi, et fort confortable, malgré tout.
Voici des sortes de stalactites de pierres qui se tiennent les unes aux autres, et donnent en plus des formes presque reconnaissables
Bon, alors, voici la demeure de Gaudi, en plein milieu du parc, et construite en début de siècle par son pote et architecte Francesc Berenguer, et quand on y rentre, nous avons plus l'impression d'être dans la demeure du capitaine de l'art nouveau, où l'espace se répartit entre les diverses occupations du commandant, l'une pour plancher et projeter de très gros projets, d'autres pour les réunions avec ses sous-commandants et amis, et d'autres, plus calmes pour élaborer des stratégies, ou sirotter et fumer de doux caprices d'homme de pouvoir, et toutes donnant vue sur sa plus grosse oeuvre (l'église de la sagrada familia), lui donnait un sens de son destin, à ce grand homme.
J'ai beaucoup aimé, encore une fois, original (du moins l'extérieur), chambres menues et spartiates, et partout dans le reste de la maison, des boiseries et des lampes très 'marais aux nénuphars et nymphes' (oui, je sais, classique art-nouveau) qui insufflent et rappellent l'inspiration de tout son art
Ensuite, vient la maison de l'architecte (sus mentionné) qui l'a aidé à construire la 'Sagrada Familia', et qui regorgeait d'arbres citriques et d'autres parcelles bien fleuries.
En suivant et remontant les chemins caillouteux qui serpentent le parc, on a par moments une vue sur le Tibidabo, qui fausse l'impression de proximité
Je reviens enfin sur terre, je sors du parc en poussant un peu des coudes, et je redescends la pente qui mène jusqu'à un grand boulevard, et du coup loin de mes congenères 'T. Massos', je me rends compte que je suis complètement perdu, et je décide de monter, malgré tous mes préjugés, dans le 'Double Decker'. Après avoir attendu une bonne demie heure, pour en attrapper un qui aie une place libre sur le toit, je me rends compte de la 'peps' que donne ces monstres équilibristes mazoutés, avec les écouteurs, et le programme qui défile, nous avons cette impression de légèreté, et que tous les participants du deuxième étage sont tous très excitésà essayer de cadrer tout ce qui défile, en même temps de lire toutes les infos qui viennent parmi tous les panflets. C'est franchement pas étonnant le succès deces bus, contrairement à Madrid, c'est à peine si on vous sert pas le café, mais avec toutes les reduc qu'on reçoit dans les panflets, il ya de quoi..
Tous les arrêts sont temptants, celui du Tibidabo, et son tramway bleu pour y arriver aussi, mais j'attends, encore.. encore..1 arrêt, Sarriá, car l'enregistrement parle des pâtisseries, ce qui trouble mon sens de l'équilibre, et me donne faim..
Pour les pâtisseries, j'ai pris quelques conneries que j'ai pu plier dans mon sac, (le choix était vaste, mais bordel, c'est tellement raffiné leurs machins à base de fruits secs ou gingenmbre, comme si la bonne pâtisserie était désuète) et j'ai pris aussi à manger (de la fast-rital), et me suis pris un peu le temps de faire le tour des gros chemins piétonneirs, finalement, très calme (et bcoup de fours traditionnels grillants des viandasses), et encore attendre pour le bus..
Une ultra-rapide du palais royal (aujourd'hui musée d'arts décoratifs et poterie).. Malheureusement raté la porte principale qui avait un dragón de fer de Gaudí
Et puis, nous nous sommes rapprochés du stade du Barça, ça, clairement, tout le monde connaissait (sauf moi) et l'ambiance à monté d'un ton, c'était contagieux, presque électrique, les gringos et allemands (d'un certain âge..) avaient cet air bon-enfant, en voyant une balle, et ils sont presque tous descendus pour faire le tour du stade (et musée incontournable pour les accrocs), franchement, regrette pas, et en plus, j'ai pu prendre meilleure place!
Ensuite on continue à longer l'avenue 'Diagonal', un peu comme la 'castellana' de Madrid, bourré de boutiques et d'enseignes de banques et assurances de poids.
Ensuite, retour sur place de Catalunya, et je m'arrête pour la maison 'Batlló', encore une oeuvre de Gaudí.. En images...
L'extérieur, tout simplement gai, avec des balcons en formes de masque de carnaval, et des couleurs de carrelage franchement vivaces et conservatrices, tellement bien mélangées. Malheureusement, il n'y avait pas d'accès au premier étage ni les bas, pour raisons 'd'ouvrages divers' donc, voilà la cage d'escalier, qui avait plus l'impression d'une toilette de plage, et avec l'un des premiers ascenseurs hidrauliqes (pas besoin de boîte à vitesse, tout se passe en douceur, quand il marche)
Du haut..
Une porte 'art nouveau' (devinez le chiffre??)
et les lavoirs, avec bcoup de ventilation, et l'impression de se trimbaler entre les arêtes d'un gros gros poisson.. pour que la corvée ne soit plus reclue aux caves glauques et humides comme à l'époque
Le toit, avec ses cheminées 'dansantes' selon le guide
Encore un détail, le carrelage venait de Mallorque (il aurait de la famille là, et isl parlent catalan aussi), et il paraît que beaucoup de pièces sont arrivées cassées, et il a fait du reciclage, et une partie de la façade
Et votre serviteur, qui trouve ceci de rêve, et glisse sa main par ces formes étranges, pareille à la coquille d'un escargot hippie!
Je remonte l'avenue, et j'arrive devant la 'pedrera' ou 'casa Milà', de Gaudí aussi (construite presque simultanément que la maison Batlló, 1904-1906) (j'ai loupé la fondation 'Antoni Tapiès')
Vous allez me dire 'Quel beau lampadaire'.. Moi aussi, le voici en plus grand.. J'adore, et en plus, il ya infinité de modèles, avec des dragons, des coqs, des melons.. Bref, fanta!
Et les observateurs, auront remarqué la file devant la maison.. je renonce, pensant à y revenir le lendemain, et je vais jusqu'au bus, pour aller à 'La sagrada Familia', assez impatient..
Tiens, encore une surprise
Le bus fait des détours bizarre, avant de nous déposer, pour qu'on puisse avoir l'arrière sous le meilleur angle
et l'avant..
Et l'intérieur.. assez proche de la cathédrale de Madrid (franchement pas trop bo, en plus, les blocs de pierre, commencent d'un gris pâle en bas, et continuent jusqu'en hauteur, en changeant les tonalités, et les moules éparpillés par terre sur le transept des fleurs suspendues enlèvent toute imagination) Franchement, qu'ils auraient peint le tout en fluo aurait rien changé, aucune dorure, aucun éclat, pas de boiserie, on dirait que la machine bâtisseuse s'est emballé vers la hauteur, laissant les miettes en bas pour le maigre troupeau qui suit encore le culte..
Alors, comme info, elle à été commencée en fin 19ème, continue sa construction, et Gaudía avait fini la plupart des plans avant de se retirer dans l'au-delà. Il avait prévu 12 tours, et il y en a 6 de construites déjà. Elle s'auto-fiannce par l'entrée payante et donations. L'avant à été fait par un autre architecte, et franchement, pas beau non plus,ça me rappelle fort LLN en finitions bêton avec du bois pour sécher, et très anguleux..même les pigeons y viennent pas, par manque de spiritualité.
Il ya quand même quelques gargouilles, quej'adore et que je rate jamais dans ce genre de bâtiement..
en détail..
Il y aussi possibilité de monter en haut pour faire un tour, mais 1h30 de file, un peu trop pour moi et mes jambes.. L'arrière par contre, somptueux.
Et en détail..
les tours et l'entrée collent vraiment bien, malgré leur forme creuse et bombée.
Je regarde la carte.. il me reste toute la partie nouvelle de cette ville, celle défricée aux locomotives et transformée en ville olympique, et la fameuse Barceloneta..La voilà, avec son musée de la marine
De l'autre côté, une longue promenade, avec encore des voiliers, et la mer tout à fond, franchement, pas extra.
J'enjambe le doubel decker, et je me laisse aller, longeant les plages, presque désertes (le froid aidant), et des bâtiments venus égayer les olympiciens et autres, soit des casinos, des méga-centres commerciaux, ou des ex-habitations exigues pour les athlètes, ou encore, des assurances, le tout bien distancé les uns des autres, et pas de racanneries pour la déco(une petite vue de la plage) Et un petit clin d'oeil à Liechtenstein..Voilà pour les photos--
Le soir, j'ai eu une réponse de Silvia, qui devait assister à un dîner, et des péruves qui m'ont sonné. J'avais rencard dans l'appart de l'une d'elles. Tantine me dépose, et je marche un peu. L'appart est en plein centre, elles étaient à 3, et un gars, tous en voyage d'études. Le rhum triomphait sur la table, et moi, j'ai encore replongé dans la bière, très bonne ambiance, très curieuses et polies les filles, sympas, et puis, quand je pensais rentrer, je me suis décanté pour la soirée 'Salsa' avec elles.. On a juste du faire un gros bout du chemin à pied, car manque de signalisation et de GPS. Une fois dedans, je me suis bien défoulé, malgré les pieds et les verres pressants, presque pas de clopes, donc, j'ai pu tenir jusqu'à 6h non stop. Jarrive avec le pantalon collé aux fesses chez mes oncles, et j'attends qu'ils me réveillent, et encore une fois, super repas, un peu rapidos, car j'avais pas bien vu l'heure de départ du bus, et on a du dépêcher un peu.. Peine perdue, je me suis gourré de gare aussi, et quand je suis enfin arrivé à la bonne, il y avait une longue file pour échanger le ticket.. et voilà, reparti, le coeur léger, et sans trop de gueule de bois, juste pu revoir un peu les photos, et lire un peu, j'arrivais pas trop à dormir, car le retard s'accumulait, et je voyais pas l'heure d'arriver à Madrid. Manque de bol, le bus s'est arrêté à Saragosse, et j'ai paumé le bouquin dans le bar ou je me suis taillé à l'appel imminent du mégaphone dans toute la gare .. mais bon, finalement, vers minuit et demi j'y suis arrivé avec la tête encore K.O, mais pleine de toutes ces balades, fraîches, originales et imagées, que j'ai pu partager avec vous. J'espère que l'aventure en tentera l'un ou l'autre, et je vous promet un W-K d'illusion et de gaiété, franchement, dans tous les bars, que ce soit dans des zones 'toristos massos' ou dans des coins de rues sans nom, la communication passait très bien, et m'a vraiment donné envie d'y retourner, ne serait-ce que pour le sourire de retour, si sec à Madrid.
Voilà, je vous souhaite à tous un excellent W-K, et à bientôt! La semaine prochaine je retourne en Galice pour le W-K, et avec un peu de chance je verrai Santiague, donc, soyez attentif au blog!
Ecrivez moi nombreux, j'attends impatiamment vos histoires et aventures, où que vous soyez, et puis, on se revoit bientôt, à Bru, à partir du 22!