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samedi 4 août 2007

Vigo, Nature verte, plage et sang chaud

Mes amis Je viens de passer, il ya peu, un petit W-K à Vigo, origine de ma kokote. En bref, c'est un pays assez spiritueux, les gens au sang chaud, le tout contrasté par un refuge de nature fort pluvieuse et généreuse, et la mer, dans son côté industriel et productif en mets, la 'ria', et la plage. pour vous donner ine idée, ça nous a pris près de 7h de voiture, pour arriver, dans cette ville ancien fort, et malgré la nuit fermée, on sentait que ça bouillonait de tous les côtés. L'autoroute y est fantastique, malgré le relif houleux, et les tunnels orangés. Une fois sur place, je rencontre Sasa, la chtite chienne de kokote, un peu timide, et qui aboie avec une sourdine: La voilà, presque asphixiée par la chaleur latente la plus élevée de sa première année Bon, pas trop de commentaires, juste qu'elle vous aime, ou pas, et si oui, alors, elle vous lèche littéralement les oreilles si vous vous apprechez d'elle, et qu'elle a une vue très courte et la langue très longue Le matin, les parents de kokote, énormément contents de voir leur fifille, et son 'meilleur ami à Madrid', nous ramènent des petites délices de la pâtisserie locale, et c'est là qu'on regrette pas tout ce trajet, et celui qui vient, car la pâtisserie vous coupe le papilles! Après, j'ai été faire un petit tour des alentours (juste après une coupe 'fashion' juste en dessous de l'appart de kokote), voir si je reconnaissais quelques images des posters, et, en suivant une de ces longues rues qui descendent lentement vers la mer, je suis arrivé à un port qu'on pouvait voir depuis l'appart. En effet, le matin, tout semble tranquille, le ciel dégagé et le port à peine occupé par des citroën et un gros paquebot d'airbus, on se serait cru dans des îles de l'atlantique (cliquez sur les photos, pour les voir en plus larges). Pour être bref, c'est une ville celte au début à des fins défensive, et ces chers gens de Vigo, ont accumulé nombre de titres de noblesse par le courage de leurs citoyens (les français en ont fait un fort et se sont faits expulser en vitesse peu de temps après), mais la ville n'a pas eu les faveurs qu'elle méritait car la monarchie à privilégié les ports voisins (courageux, mais rebelles aussi ces gens de Vigo..) et puis plus récemment, son mur est tombé, le port est devenu un fleuron industriel de pêche, construction navale (avec la recession qui s'en suit), et plus récemment tourisme..surtout des touristes de matricules françaises, expatriés pendant les périodes plus misérables. Curieux mélange, mais malgré le manque de monuments historiques (par contre, ils manquent pas de nouveautés artistiques, comme le sirène ici bas (et j'insiste, en masculin) Ils ont malgré tout un sens de la conservation assez fort (je vous expliquerai par après) Voici donc, le 'club de sport royal', où j'ai fini ma promenade: Ici, juste en parallèle à cette vue, une rue verte, fraîche, peuplée de cafés et bars dont nous avons bien en profité samedi soir, très chouette la nuit, l'odeur de mer, le côté vert, le tout assez dágagé, on se sent vite à l'aise.. L'esprit est un peu fou, extrêmofile par moments, brûlent les feux rouges, et ont une excellente cuisine. A midi (2h pour eux), je rejoins kokote et son copain pour aller par après rejoindre ses parents, dans un resto ou j'ai mangé la meilleure 'calderelta de pescado' de ma vie (rassemble très fort à la paella, sauf qu'il ya du 'rape' (un poisson qui donne une grande partie du goût), des homads, des palourdes.. et c'est tout, pas de légumes, juste le safran ). C'est fou, mais ces gars, les grands restos qu'ils ont, de l'extérieur, on dirait juste une baraque, avec les blocs en béton, un clebs, un lavoir, et un minuscule parking, bref, rien à battre pour la présentation, ce qui compte, c'est d'avoir le gosier soigné et dorlotté. . Le resto était à une demie heure de petite route, et en regardant les paysages, cela m'a fort rappelé le Costa Rica, surtout par la végétations (souvent sauvage), le cablage électrique aérien, les baraques toutes simples en béton parfois peint , et surtout le relief, assez pentu, bref, regardez un peu Au retour, avec le planing toujours chaotique ou 'naturel' comme kokote préfère le dire, nous sommes allés faire un tour du côté de l'ancienne baraque familiale. Dans le chemin, en attendant que les parents aillent chercher Sasa à la maison, nous nous sommes arrêtés dans des villages qui recèlaient des coins bien connus de toutes les jeunes familles On a du s'arrêter 2 ou 3 fois dans des endroits pareils, franchement chouette et relax, dommage que pas de maillot de bain. . Ils ont même pendu une corde avec une roue pour ceux qui aiment éclabousser en faisant tarzan apeuré. En voici une autre avec kokote dans l'hermite où ses grands parents sont venus remercier la sainte, pour les avoir sauvé de la quarantaine forcée de tous les immigrants du nouveau continent (même les expats), enfermés pendant 2 mois dans lîle de san Simon Donc, on se dirigeait vers la maison rurale, et on arrive enfin dans une petite vallée, où un village dormait au soleil. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais voilà, cas de maison rurales assez typique, avec des gros blocs en béton aux légers teints saumon-rose qui donnent des plus beaux effets. Dans le cas particulier de cette baraque, elle est en train de se faire retaper, et le père en tire une certaine fierté, de l'état de conservation (la cuisine au bois fait toujours haute figure), mais les bijoux osnt bien exposés, et le père, par intuition, et un peu par expérience, à pressenti mon côté 'photo-journaliste';-), et m'a fait le tour en photos, donc, quelques commentaires.. un 'hórreo', que probablement Aude et Gabriel ont déjà vu dans d'autres lieux celtes, endroit où se gardait les grains pour pour les protéger de l'hiver et d'autres visiteurs indésireux.. Leur taille, dépends plus du granite, que de l'appétit de ces gens-ci.. Voici un puits d'eau... un peu rouillé, mas encore plein de flotte fraîche très au point pendant l'été. Derrière, un petit lavoir d'origine Voici votre modeste serviteur, en train de creuser et défricher des nouveaux terrains, pour vous tenir à jour de la vie paysanne et solliciter votre plus fort soutien à la noble cause du labourage des champs galiciens, ou du moins, à venir faire une petite visite dans les parages, pour déterrer vos origines celtes! Une cave, faite de matériaux classiques, comme le granite, pour garder la fraîcheur, et modernes, comme le plastique, pour mettre en valeur les petits caprices des paysans. Remarquez en passant, votre modeste reporter, faisant la promo d'une bouteille aussi vieille que moi! (bon, je supporte pas le rhum, ni les alcools forts, sauf pour des occasions spéciales, comme c'est le cas.. Bon, retour en ville, et cette fois, je vais vous parler de la 'ria', dont les gens d'ici sont friands.. En fait, d'après des sources sûres, c'est lors des glaciations, que se sont creusés de larges vallées, qui ont laissé place à la mer, et donne lieu à une miriade de faune animale de petite taille, et de grande saveur. On peut y voir les pêcheurs à toute heure de la journée ou de la nuit, pour y cuellir leur petits clamars, ou poulpes, et les palourdes, dont ils en font des 'empanadas', ou sorte de pâte feuilletée à base de farine de maïs, et qui se vendent chaudes, et dans des endroits de confiance (encore une fois, l'image est laissée de côté et les meilleures empanadas se vendent dans des endroits insoupçonnés et sans grandes vitrines ou panneaux, et on ne paye que le jour d'après, ou une fois par semaine). Revenons à la ria..C'est surtout le reverbère bleu foncé calme qui vient mouiller les petites plages et les monts verts, des kilomètres de long, qui identifient et clament les gens d'ici.. La voici, la belle 'ria' et voici en vitess des cages de palourdes, flottant au gré des marées, ça fait un peu bizarre, et surtout envie de marcher dessus, mais elles ont des systèmes hyper-sophistiquées anti-vol, pour qu'elles puissent tranquillement filtrer les courants de la terre et de la mer.. et la dernière, depuis la chambre de kokote, au loin, les îles CIes, les îles les mieux conservées de toute l'Europe, vierges, au sable un peu jaune et la mer bleue à souhait (il n'y qu'une postale de Mariam qui pourrait les concurrencer), mais ce W-K là, le seul ferry qui a droit de les visiter était bien plein (premier jour de canicule aussi), je vous conseille quand même de les voir sur google maps ou autre, car elles ont l'air vraiement magnifiques.. dans le revue que j'ai lu au coupe-tif.. Sinon, que dire de plus, à part que ce long bras de mer ne donne pas l'impression de couper le paysage, mais bien de le fondre.. Donc, un peu de relax (il en faut, avec les horaires de kokote), nous nous mettons des pansements dans les blessures des sandales gonflées, histoire de se préparer pourla soirée, avec les copines kokote, et hop, c'est parti, d'abord dans resto du coin (si à Madrid ils font du brouhaha, à vigo, avec juste 2 tables pleines sufflisent pour vous accabler.. pas bcoup de photos, car trop compromettantes, juste une dans le resto (je vous dis, ils sont chauds et chaudes ces gaillards) On est allés par après le long de la rue mentionnée au début, prendre un peu l'air, puis en boiîte, puis encore en boîte, mais pas laissé rentrer lemonsieur au pantalon court, ni moi avec mon T-shirt tout glin-glin.. bon, finalement rentrés après une folle nuit. C'est bien plus sympa qu'à Madrid, on se sent pas asphyxié par les gens, il y des boîtes plus intimes (malgré le contre-sens), et surtout, l'alcool est bcoup moins cher ;-)
Le matin, on est allés visiter le fort.. la tour qu'on voit est la mairie (une belle tour qui colle pas dans tout ça, mais bon, il y a même une piscine publique dans le bas) Votre modeste serviteur, légèrement gueule de bois, et sans casquette.. Fait curieux, il ya des joueurs de tam-tam tout le long de l'année le soir, cachés dans le mont du fort, une légende urbaine, mais bien là Vue de l'intérieur du fort (imaginez cet endroit plein de chtites bicornes avec leur culotte brune à tâches blanches sale et des baïonettes partout empilées autour d'un fût de vin, et les braves vestes bleues et rouges, pointant de leur doigts vers l'horizon, sans trop voir ce qui se mijotait juste en bas..;-) S'en suit une vue un peu plus industrielle, et vers l'intérieur de la terre Rien à dire sur ces grues, quand même plus jolies que la place du même nom à Bruxelles, près de Schuman Et voici encore un des 'coup de coeur' de votre phot journalistem qui cherche les contrastes et les non-sens de la nature, qui a choisit infinité de voies pour colorier le paysage, et donner un beau buste à ses palmiers.. Peut-être les intéressés du tam-tam?? Et voici encore uen chouette photo postale, juste à l'entrée de la ville (d'ailleurs, on arrive avec un peu le tournis dans cette ville, avec toutes ces courbes) à midi,bouffe légère pour descendre un peu plus l'alcool, et puis, comme il restait peu de temps, avant qu'on doive rendre la caisse, nous sommes allés faire un tour de plage, à Samil et Argazada, et se prendre uen glace (bon, perso, j'aurais préféré me baigner, mais elle était rudement froide, autant qu'une plage écossaise.. Et la voici sans moi, et en panorama..Et la dernière, depuis l'aéroport, au moment de rendre la caisse Et voilè, qu'ainsi se termine le W-K, le soir, on a bien dormi, et le lendemain, assez, rentrés avec le premier avion, un peu déçu pas avoir utilisé le maillot de bain, mais sinon, bien marré, et bien en profité.. D'ici peu, j'espère, vous enverrai les postales si je retrouve vos adresses dans mon Gmail... Bon W-K à vous